On a parlé beaucoup de cuirs vegan, de cuirs végétaux… mais peu d’entre nous connaissent vraiment la différence. On a vu apparaître le cuir d’ananas  (le Pinatex), qui a ensuite ouvert la porte à de nombreux autres types de cuir issus de plantes. Aujourd’hui je souhaitais faire le point sur les nouveaux textiles alternatifs, en espérant vous en apprendre plus. 


Une des précurseur de ce nouveau secteur se nomme Dr Carmen Hijosa, inventrice du Pinatex fin 90 début 2000, à l’origine du cuir en fibre d’ananas. Suite à une expérience en tant que consultante maroquinerie aux Philipinnes, elle va établir le constat douloureux que le cuir produit là-bas est de mauvaise qualité, non durable et son tannage est dangereux pour la santé des travailleurs. En effet, 80% de l’industrie du cuir utilise le chrome et d’autres métaux lourds pour tanner leurs peaux, relâchant de grandes quantités de produits chimiques contribuant largement à la pollution des eaux. Elle va donc s’inspirer d’un vêtement traditionnel local, le Barong Tagalog, fait en fibre d’ananas, pour créer un cuir d’ananas. Avant d’y arriver, elle va mener une recherche de 7 ans dans le cadre d’un doctorat au Royal College of Art. En quoi ce textile est plus responsable qu’un coton par exemple ? Car il ne requiert pas de production, il est issu de déchets. Chaque année, plusieurs dizaines de milliers de tonnes de feuilles d’ananas sont gâchées après la récolte, laissé à l’abandon sur place ou brulées, Carmen Hijosa a donc eu l’idée de réutiliser ces déchets grâce au feutrage de fibres, créant ainsi un substrat qui formera par la suite le PInatex. 



Dans cette mouvance, sont apparus de nouveaux types de textiles comme le Muskin issu de champignon, plus moelleux, son apparence se rapproche davantage d’un cuir suédé. Ce textile a été développé par Gardo Zero Innovation, Il est obtenu en faisant pousser un champignon, nommé Phelinus Ellipsoideus, sur un textile comme le chanvre ou le lin. Les deux matières fusionnent et durcissent ne laissant apparaître que les spores du champignon. Ce textile a l’avantage d’absorber l’humidité et de la relâcher, ce qui lui confère une propriété anti-bactérienne, elle peut être donc utilisée sur des produits en contact avec la peau par exemple. 

En 2014, est né Orange fiber, qui, à l’image de Pinatex, réutilise les déchets de l’industrie agro-alimentaire. L’écorce des agrumes étant jetée après extraction du jus, cette industrie relâche une quantité pharamineuse de déchets dont la biomasse pourrait être réutilisée à bon escient. C’est ce challenge qu’a relevé cette entreprise Italienne. La fibre produite par procédé industriel est légère et douce comme la soie. Elle peut avoir plusieurs finitions, brillante ou opaque, et être mixée à d’autres matériaux pour assurer différents résultats de texture. 

En 2019, a également été créé Desserto, un cuir issu du Nopal, une variété de cactus. 
Cette marque est né de deux entrepreuneurs Mexicains qui utilisent les feuilles de cactus séchées dans leurs formules. 
Cependant, difficile d’en savoir plus sur l’après récolte et sur le processus de transformation. Leur communication met l’emphase sur la cultivation et le séchage naturel du cactus mais ne communique par sur la production. Difficile d’émettre donc un avis clair sur le sujet. Cependant le résultat est très intéressant, le cuir est souple et léger. 

Ces nouveaux textiles proviennent de nouveaux procédés sans tissages. Il sera intéressant de revenir dans un prochain article sur les textiles tissés issus de fibres naturelles originales. L’histoire peut nous en apprendre énormément sur ce domaine. 


Ne nous perdons pas dans le sémantique, qui peut être confusant. Prenons l’exemple du cuir. Le cuir Vegan inclus ceux issus des végétaux mais également les cuirs synthétiques issus de matières plastiques. Cuir Vegan n’est donc pas synonyme de cuir responsable. Idem pour les cuir végétaux, qui ne sont pas synonymes de cuirs issus de matières végétales. Le cuir végétal est un cuir animal avec tannage végétal, donc il n’est donc pas vegan mais tout de même bien plus responsable qu’un cuir classique car il n’utilise pas de métaux lourds mais les tannins présents dans les écorces et la sève des végétaux. Différents types de tannins sont utilisés en fonction du résultat souhaité. 

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NEW ALTERNATIVES FOR RESPONSIBLE FABRICS

We talk a lot of vegan leather, vegetal leather... but few among us really know the difference. Last years, we've seen new  leathers coming on the market, such as the Pineapple leather (Pinatex), which had open the door to a bench of other leather types made from plants. Today, I would like to highlight this new industry, hoping to teach you more. 


One of the first innovator on this sector is Dr Carmen Hijosa, inventor of the Pinatex in the end of the 90's, beginning of 2000, at the origin of the pineapple fiber leather. After an experience as a leather consultant in the Philippines, she makes the painful observation that leathers produced there are of bad quality, non-sustainable, and that tanning processes are dangerous for worker's health. Indeed, 80% of the leather industry uses chrome and other heavy metals for tanning the skins, releasing large amounts of chemical products and contributing largely to water pollution. She will be inspired from a local traditional costume, the Baron Tagalog, made from pineapple fibers, to create a pineapple leather. Before succeeding in her project, she will lead a 7 years research in the context of a PHD at the Royal College of Art. In which this textile is more responsible than a cotton, for example? It does not required production, it is made from waste. Each year, several tens of thousands of tons of pineapple leaves are wasted after the harvest, left on site or burned. So, Carmen Hijosa had the idea to reuse these wastes thanks to the fiber felting process, creating a substrate that would later form the Pinatex. 


In this context, appeared new type of leathers such as the Muskin, made from mushroom, more soft, the finish is closer to a suede leather. This fabric has been developed by Gardo Zero Innovation, it is obtained though the cultivation of a mushroom, named Phelinus Ellipsoideus, on a textile like hem or linen. Both material merge and hardens, letting appearing only mushroom spores. This fabric has the advantage to absorb the humidity and release it, conferring to this leather anti-bacterial properties, so this leather can be used in contact to skin for exemple. 


In 2014, Orange fiber was born, which, like Pinatex, reuses the waste from the food industry. Since the peel if citrus fruits is discarded after juice extraction, this industry releases a huge amount of waste. The wasted biomass could be used wisely. This is this challenge taken up by this Italian company. The fiber produced thanks to industrial process is light and soft as a silk. It can offers various finishes, shiny or matte, at be mixed with other fibers to create different texture results. 


In 2019, has been created Desserto, a leather made from Nopal, a variety of cactus. This brand is born from two Mexican entrepreneurs using dry cactus's leaves in their formula. However, hard to have more information on the production process after the harvest and on the transformation process. Their communication put the emphasis on the cultivation and the natural drying process of the leaves but does not communicate on the production process. Hard to make an clear judgment on the fabric. However, the result if very interesting, the leather is soft and light. 


These new fabrics come from new processes without weaving. It would be interesting to come back on this topic in an upcoming article on the fabrics made from natural fibers. The history can teach us a lot. 


But this is very important to not let us be lost in the semantic, which can be confusing. Let's take for example the leather industry. Vegan leather includes both synthetic leather made from plastic materials and natural leather made from vegetal materials. Thus, vegan leather is not always synonym of responsible leather. This is the same regarding the vegetal leathers, which are not synonyms of leather made from vegetal materials. The vegetal leather is in fact a classic leather from animals including a vegetal tanning process. Thus, the vegetal leather is not vegan but more responsible than a classic leather, the vegetal tanning process does not uses heavy metals but instead uses the tannins present in the bark and sap of plants. Different types of tannins are used according to the expected result. 


DE NOUVELLES ALTERNATIVES DE TEXTILES RESPONSABLES

  On a parlé beaucoup de cuirs vegan , de cuirs végétaux … mais peu d’entre nous connaissent vraiment la différence.  On a vu apparaître le ...
29.1.21

Le principe d’inclusivité est apparu dans le language marketing récemment. Ayant rapidement pris de l’ampleur, il est aujourd’hui utilisé partout, tout le temps. Mais qu’est ce que l’inclusivité et pourquoi cette tendance ? 
L’inclusivité a plusieurs significations interconnectées : La première à lié à un état d’esprit changeant et plus ouvert, où les minorités sont représentées, quelles qu’elles soient, dans un esprit bienveillant. La seconde est celle de faire du consommateur l’acteur de la marque. Il fait partie de la marque, il l’incarne et la représentation, bref : il y participe. 


Les temps changent, les années 90 à 2000 sont représentées par des marques excluantes. Karl Lagerfeld disait à cet époque : « No one want to see curvy women ». Abercrombie & Fitch qui a vu son apogée dans les années 2000 ne ciblait que les sportifs américains et les cheerleadeuses aux corps sveltes et athlétiques allant même jusqu’à exclure de leurs coupes les tailles larges. Dans le même esprit, on pourrait citer également des marques comme American Apparel. Aujourd’hui les marques prennent le contrepied, la cible ne se définie plus par ses attributs : couleur de peau, age, CSP, poids, taille… mais par sa personnalité, son état d’esprit, ses aspirations. 
La première campagne en ce sens, c’était la campagne Dove Real Beauty, lancée en 2004 par Unilever et permettant de redéfinir la beauté comme celle de chaque femme, et non comme un unique standard prédéfini. Très précurseuse, elle pourrait a elle seule faire l’objet d’une étude de cas spécifique. La cause de ce changement c’est à la fois la diversité et les médias sociaux. Les vols internationaux de plus en plus accessibles ont favorisé la diversité culturelle et ethnique. Mais c’est aussi les médias sociaux comme Instagram qui ont permis de mettre en avant une imagerie plus réelle car plus instantanée, et nous a permis de redécouvrir que nous sommes tous différents. En parallèle de ça, l’activisme s’intensifie. On a eu les Femen jusqu’à Black Lives Matters. L’humanité milite pour le respect et l’égalité dans l’optique d’un monde meilleur et pour répondre à ses aspirations les marques suivent. 
Un exemple parmi tant d’autres, mais celle du leader de l’industrie de la beauté, c’est la stratégie du groupe l’Oréal. Le groupe a pour claim corporate « La beauté pour tous » qui a pour but de proposer des produits adaptés à tout le monde, partout, sans jugement. 


De ce premier état de fait, découle le second, celui de laisser la place au consommateur en le rendant acteur de la marque. 
C’est le cas des dernières campagnes Levis Pride 2020 en faveur du mouvement LBGT « be proud, be bold, be yourself ». Pour cette campagne inclusive, la marque a décidé de choisir des clients pour l’incarner. 
Cette tendance est d’autant ancrée dans les usages depuis le développement de la micro influence. La voix des marques est de plus en plus portée par sa communauté et de moins en moins par des égéries auxquels le client a de plus en plus de mal à s’identifier. 
De par ces nouvelles pratiques, le client s’identifie, s’engage dans la marque, les liens sont renforcés. C’est ainsi qu’aujourd’hui on parle de communauté ou que l’on fait du brand content. 
J’ai personnellement la tendance de penser que nous nous tournons vers une brand religion. 
La prochaine étape : s’identifier par la marque, construire ses systèmes de valeurs et sa personnalité par la marque. 
La baisse des croyances religieuses au profit de l’athéisme mène chaque individu à rechercher un sentiment d’appartenance alternatif : c’est par exemple le cas du yoga qui en est presque devenu un style de vie et une religion. Le chemin que prend certaines marques tend à penser qu’elles pourront être la religion de demain. 

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SHORT INTRODUCTION TO THE PRINCIPLE OF INCLUSIVITY

The principle of inclusivity appeared recently in the marketing language. 
Quickly expanding, it is now used everywhere and all the time
But what is the inclusivity and why this trend ? 
The inclusivity has several interconnected significations :  
The first one is a new open-minded mindset where the minorities are represented, whatever they are, in a welcoming spirit. 
The second is related to the idea to convert the consumer to a brand actor, he is part of the brand, embodies and represents it, he takes part in it. 

Times are changing, the 90’s and 2000’s are mostly represented by exclusive brands. 
Karl Lagerfeld used to say : « No one want to see curvy women ». 
Abercrombie & Fitch, which peaked in the 2000’s targeted only young sportive Americans and cheerleaders with fit and athletic bodies, even going too far they excluded of their range, the large sizes. In the same spirit, we can equally quote brands such as American Apparel. 
Today, brand are taking the opposite track, the target is not anymore defined by its attributes : skin color, age, social statut, size, weight… but by his personality, spirit and aspiration. 
The first campaign following this direction was Dove Real Beauty campaign, launched in 2004 by Unilever, and enabling to redefine the beauty as the one residing inside each women instead of a unique predefined standard. 
Precursor, this campaign could alone be the subject of a dedicated case studies. 
The reason for this change is both the diversity and social medias. 
International flights, more and more accessibles, have favored cultural and ethnic diversity. But this is also social medias, such as Instagram, which have emphasized a new imagery, more realistic because more spontaneous, and allowed us to rediscover that we are all different. 
In parallel, activism is growing fast. From the Femen to Black lives Matters movement, the humanity is militating for respect and equality in the perspective of a better world, and to answer this aspirations, brands are following the way. 
A great exemple of this strategy is the one of the leader of the beauty industry, L’Oréal Group. The groupe has for claim « Beauty for all », with the purpose to adapt their offer to everyone, everywhere, without any judgment biais. 

From this first situation, follow the second, which let room for the consumer to become a brand protagonist. This is the case of the last campaign Levis Pride 2020 in favor of LGBT movement « be proud, be bold, be yourself ». For that inclusive campaign, the brand has decided to choose clients to embody it. This trend is anchored is the uses since the development of the micro-influence. Brand voice are increasingly carried by their communities and less and less by their muses, to which the client has real difficulties to identify himself. 
From this new practices, the client identified himself and engage into the brand, the links are reinforced. This is why today we talk about community and brand content. 
I personally think that we are moving to brand religion. The next step is to identify ourself through the brand, build our value system and our personality through it.
The decrease in religious faith in favor of atheism leads each individual to reach an alternative sense of belonging. We can mention for instance the yoga, which became a lifestyle and almost a religion. The path that takes some brands tends to think that they will become the religion of tomorrow. 

Petite introduction au principe d’inclusivité

Le principe d’inclusivité est apparu dans le language marketing récemment. Ayant rapidement pris de l’ampleur, il est aujourd’hui utilisé pa...
13.9.20

 

L'ère post-covid est sous le signe du retour à la simplicité. Ce ralentissement a été l'occasion pour beaucoup d'entre nous de prendre davantage conscience de notre mode de consommation, de prendre du recul sur l'agression marketing perpétuelle qu'on subit de notre levée le matin au soir en allant se coucher. Le bruit assourdissant de tout les messages que nous recevons et que notre cerveau perçoit inconsciemment s'est soudain interrompu le temps du confinement. L'occasion pour nous d'arrêter de réagir à des messages marketing et de reprendre le contrôle sur notre consommation. 

Seul face à nous même, nos choix de consommation n'étaient soudain plus dépendant des autres et de la société mais de nous, pour une fois ; Une opportunité de découvrir nos besoins réels et nos valeurs de consommation. 


Ce confinement a été l'occasion de se poser la question : de quoi a-t-on vraiment besoin ? Préfère-t-on consommer moins mais mieux pour être plus responsable ? A-t-on besoin d'une routine de soin en X étapes du démaquillant, au toner, en passant par la crème et le sérum ? A-t-on vraiment besoin d'avoir une paire de sneakers édition limitée à paillette alors que nous savons pertinemment que dans 6 mois cette paire sera relayée au placard ? a-t-on vraiment besoin de ces compléments alimentaires multi-tâches qui sont censés combler tout nos manques mais en réalité ne comblent qu'une petite partie de chacun de ces manques et ne résolvent aucun problème ? 

Alors pourquoi pas retourner aux basiques, ceux qui tiennent leurs promesses, ceux qui durent, en toute simplicité ? Les marques basiques se multiplient et prospèrent, se recentrant sur des produits fonctionnels et qualitatifs. bref, tout ce que la population recherche après cette période de confinement. 

Le meilleure exemple au sortir du confinement, c'est la marque Typology: une marque de soin Made in France, qui revendique des produits simples, sains et efficaces, à prix justes. Son secret: transparence et formules courtes. Aujourd'hui le client est expert et veut savoir ce qu'il met sur son visage. La marque a 1 an et demi. Il faut dire qu'elle s'est déjà bien développée la première année: déjà 100 références au catalogue, 2 campagnes d'affichages....La tendance existait déjà avant le confinement, mais n'a fait que s'amplifier : lancement de la marque au UK, lancement d'une nouvelle gamme de produit, première prise de parole en télé à l'issue du confinement.... La marque continue son développement sans entrave, un signe que ce créneau se porte bien. 

Autre exemple de success story: Maison Standard. Bien que la marque a été développée il y a 8 ans déjà, elle tient le même discours côté textile. Anti-mode, la maison propose des essentiels, indémodables mais aux matières qualitatives, bien coupés et à prix justes. L'idée est d'avoir un vêtement qui nous va, fonctionnel, agréable à porter et qui surtout nous accompagnera longtemps: le contre-pied total de la fast-fashion. 

Une tendance qui s'applique aussi aujourd'hui très bien à la food ou à la maison, mais cela pourrait faire l'objet d'articles à part entière. 

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POST-COVID - BACK TO BASICS

Post-covid era is under the sign of simplicity. This slow-down has been the occasion for most of us to be more conscious of our consumption habits, to take a step back on this marketing agression that each of us undergoes on a daily basis. The perpetual noise of all the messages we received, and that our brain unconsciously processes, has suddenly stopped during the lockdown. The occasion for us to stop reacting to these marketing messages and take back the lead on our consumption. 

Alone with ourselves, our choices were no longer dependent of the society but only of ourselves; The opportunity to discover our real needs and our consumptions values. 

This lockdown has been the occasion to ask ourselves the right questions: What do we really need ? Do we prefer to consume less but better, and thus, be more responsible ? Do we really need to apply a X steps skincare routine including the demak-up, the toner, the serum, the cream ... ? Do we really need this pair of limited edition sneakers, with glitters, while we know perfectly well this pair will be hidden at the back of our dressing in 6 months, completely forgotten ? Do we really need this multitasking food supplements that are supposed to fill each of our deficiency, when in reality, it fills a small part of each of our deficiency, and resolve none of them ? 

So why not coming back to basics, those that keep their promises, those that last ? Basic brands are flourishing and prospering, focusing on functional and qualitative products. Just what people are looking for, right after this period of lockdown. 

The best exemple after the lockdown, is the brand Typology: this skincare brand "Made in France" claim simple products, efficient, healthy and at fair prices. His secret: transparency and short formulas. Nowadays, the client is an expert and want to know what he really apply on his face every day. The brand have 1 year and an half. It has to be said that the brand has already shown a great development curve during the first year: already 100 SKU in the catalogue, 2 print campaigns in the subway.... This trend already existed before the lockdown but has been strengthen since then : launch of the brand in the UK, launch of a new product range, first TV campaign at the end of the lockdown... the brand keep moving forward at a fast pace, without any barrier, a sign that this trend is going well.  

Another exemple of success story is Maison Standard.  Although the brand has been already created 8 years ago, it has the same positioning, applied to the textile industry. Anti-fashion, the house offer only essential basics, timeless, made with qualitative fabrics, perfect cuts and at fair prices. The idea was to have a functional and confortable clothe that fit us and will accompanies us during a long time. In total contrast of the fast-fashion.

A trend which applies also very well to the food industry, but it can feed a dedicated article in a near future. 





Le retour aux basiques post-covid

  L'ère post-covid est sous le signe du retour à la simplicité . Ce ralentissement a été l'occasion pour beaucoup d'entre nous d...
2.9.20

 

L'emballage plastique doit être une obsession pour chaque marque. Aujourd'hui éviter le sur-emballage ne suffit plus; cependant bien des marques sur-emballent encore leurs produits pour augmenter la surface d'expression marketing. Une démarche aujourd'hui absurde, qui ne fait plus sens, et qui fait de plus en plus tourner le dos du consommateur. 

Alors comment réduire sa consommation au maximum? Comment le remplacer par un emballage plus respectueux de l'environnement? Les solutions foisonnent sur le marché: entre matériaux recyclés ou recyclables. 

Aujourd'hui je souhaitais faire le point sur une solution utile et efficace car il n'a pas besoin d'être recyclé, c'est le packaging comestible



Ce principe très simple, nous l'avions oublié mais il est ancré dans notre société depuis des millénaires. Le pain et la galette sont utilisés depuis l'antiquité comme aliment mais aussi comme packaging puisqu'il permettent d'y stocker des aliments, de les transporter, tout en étant comestible. Pendant le moyen-âge il est également utilisé à la place de l'assiette pour accueillir la nourriture, ce qu'on appelait "Le Tranchoir" et les restes étaient ensuite donnés aux pauvres. Ainsi aucun emballage, ni miette ne restait, aucun déchet n'était déversé dans la nature. 

Autre exemple, celui du maki. Le sushi a été créé pour permettre la conservation du poisson sur une durée d'un an, c'est le riz vinaigré qui aura son rôle à jouer dans l'histoire. Le maki quant-à-lui a été crée par les Yakuzas (criminels japonais) qui souhaitaient trouver une manière plus facile de manger leurs sushis tout en jouant aux cartes. Ils ont donc eu l'idée de l'enrouler d'une feuille d'algue. C'est un peu les prémices de la tendance du on-the-go d'aujourd'hui, mais encore une fois sans plastique. Ce fut aussi le cas du rouleau de printemps et de sa galette de riz, qui servait à l'origine pour transporter la nourriture lors des fêtes traditionnelles. On ne produisait ni emballages ni couverts en plastique. Le plastique s'est ensuite invité dans la danse, le pain s'est focalisé alors sur son utilité gustative et le plastique est venu le sur-emballer. 

Aujourd'hui, les start-up recherchent les meilleurs ingrédients pour réintroduire ce principe vieux comme le monde, tout en étant safe; Mais sans surprise, les féculents couplés à l'eau sont toujours utilisés: son de blé, amidon, sorgho, farine de riz, algues.



C'est le cas de la marque Ooho water crée par NotPla, qui propose des packagings unidoses à base d'algues et de plantes, entièrement comestibles et complètement transparents. Une vraie innovation. 

Plus facile et scalable, on a Evoware, qui propose désormais des packagings formés d'algues. Ils permettent des créer des gobelets et des faire des packaging pour aliments secs également. Ce packaging est entièrement biodégradable dans l'eau. 

Destinés davantage à la street food et à la restauration sur le pouce, la marque Biotrem propose des couverts ainsi que des assiettes comestibles. On a également Pasta Straw qui propose des pailles en pates comestibles pour les bars et restaurants.  

Cette niche est encore aujourd'hui sous-développée mais est néanmoins très intéressante sur des produits à consommation rapide notamment.

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REINTRODUCING EDIBLE PACKAGING

Plastic consumption needs to be the number one obsession of every company. Today, avoid over-packing is not enough; but many brand still over-pack their products to increase the surface of brand expression. This approach is now completely absurd and does not make sense anymore as the consumer is increasingly looking for plastic-free packagings. 

So how can we reduce his consumption to its minimum ? How can we replace it by more eco-friendly solutions ? A large panel of solutions are emerging on the market : from recycled materials to 100% biodegradable ones.  

Today, I wanted to make a review on an efficient and useful solution, that does not need to be recycle, this is the edible packaging

This principle is really simple, however we forgot it but he's rooted in our society since milleniums. Breads and galettes are used since the antiquity as a food but also as a packaging. It allowed to stock food and transport it easily, and was in addition to that, edible. During middle age, the bread was also used in replacement of the dishes to gather food, it was called "Le Tranchoir". Then, the scraps were shared with the poor. With this solution, no packaging, no crumbs remained, no waste was spread into nature. 

Another exemple is the maki. The sushi has been created to allow fish conservation over one year, this is the vinegar rice that plays the role of conservation in the story. The maki, for his part, has been created by the Yakuzas (Japanese criminals) who wanted to find an easier way to eat sushi while they played cards. They found the practical solution to roll the sushi in an algae paper. This is, in a way, the premises of the "On-the-go" trend, but without plastic in the equation. Another exemple is the spring roll and the rice galette, that was used originally to transport the food during traditional festivals. Until recently, we produced no plastic packaging, it has been developed by our contemporary society and today the bread has the only purpose to be tasty and the plastic has the purpose to pack it.

Today, start-ups are researching the best ingredients to reintroduce this old principle, while respecting food safety. But without surprise, carbohydrates couples to water are still under the spotlight : starch, wheat bran, sorghum, rice flour, algae. 

This is the case of the brand Ooho water created by NotPla, they are offering unidose packagings from plants and algae, entirely edible and completely transparents. A real innovation. 

More simple to apply and scalable, I can mention Evoware, offering algae packagings. This company produces gobelets and dry food packagings such as waffles, burgers... Their packagings are entirely biodegradable into water. 

For street food and on-the-go restauration, Biotrem is offering edible cutlery and dishes. We can also mention Pasta Straw, offering edible pasta straws for bard and restaurants. 

Cette niche est encore aujourd'hui sous-développée mais est néanmoins très intéressante sur des produits à consommation rapide notamment. 


Réintroduire le packaging comestible

  L'emballage plastique doit être une obsession pour chaque marque. Aujourd'hui éviter le sur-emballage ne suffit plus; cependant bi...
18.8.20


Changer l'industrie du textile avec des matériaux 100% recyclés, c'est un tournant à prendre dès maintenant. Les fournisseurs se multiplient et le procédés se simplifient donc. J'ai aujourd'hui décidé de faire un focus sur l'upcycling de matières textiles.

Pour rappel, l'upcycling c'est le procédé permettant de réintroduire un déchet dans le chaîne de consommation. Beaucoup d'entreprises se sont lancées dans la production de matières recyclés pour le textile.

C'est le cas d'entreprise comme Pure Waste Textile qui recycle des anciennes chutes de coton pour fabriquer de nouveaux tissus. L'industrie du coton est aujourd'hui décriée, elle est 3ème consommatrice mondiale d'eau d'irrigation. Selon les techniques, il faut entre 5 400 et 19 000 tonnes d'eau pour faire un kilo de coton. Chaque année, nous en cultivons 24 millions de tonnes, ce qui représente 2,6% de la surface planétaire. Difficile de fermer les yeux sur son impact sur l'environnement. 

On peut également citer SeaqualWaste2wear, ou Repreve qui recyclent les plastiques des océans pour en faire des tissus. Aujourd'hui, 8 à 12 millions de tonnes de déchets plastiques finissent chaque année dans nos océans. D'après les prévisions, ce chiffre devrait tripler d'içi 2040. Un état qui alarme quant-à-la contamination des océans, d'autant plus que les déchets issus du plastiques se répandent également en nano-particules, invisibles et impossibles a recycler. Ce modèle d'upcycling comporte ses limites car les bouteilles de plastiques recyclées en tissus subissent des traitements qui ne permettent la plupart du temps pas d'accéder à une troisième vie, le tissus recyclé n'est donc plus recyclable par la suite la plupart du temps. 

L'upcycling a vu émerger de nouvelles start-up ayant construits leurs business modèles autour de ce concept. 
En exemple type, on peut citer Hopaal, marque fondée à Biarritz, prônant l'upcycling et la transparence sur la totalité de la chaîne de valeur. On peut également mentionner Soubacq, reprenant les chutes textiles des maisons haute couture pour en faire des bleus de travail imtemporels. 
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CHANGING TEXTILE INDUSTRY WITH THE UPCYCLING

Change the fabric industry with 100% recycled materials, it's a shift to take as of now. The suppliers are flourishing and then, the process of production become easier to replicate. That's why i've decided to make a focus on the upcycling.

As a reminder, the upcycling is a process allowing a company to reintroduce a waste in the consumption loop. More and more supplier are integrating this process in their production process and new companies are specialized in this area. 

This is the case of Pure Waste Textile, who recycle old cotton waste to produce new fabrics. The cotton industry is decried, this is the third worldwide consumer of irrigation water. According to the different techniques, it required between 5 400 and 19 000 tons of water to produce 1 kilo of cotton. Each year, we cultivate 24 millions of tons of cotton, it represents 2,6% of earth surface; it become hard to turn a blind eye on its environmental impact.  

We can also mention  SeaqualWaste2wear, or Repreve that recycle ocean plastic wastes to turn them into fabrics. Today, each year, 8 to 12 millions of tons of plastic waste are ending in the ocean. According to prevision, this figure will triple by 2040. An alarming situation regarding ocean contamination, especially since plastic waste are spreading in nano-particles into the sea, invisible and then impossible to recycle. This model of upcycling has some limits as fabrics made of recycled plastic bottles undergo treatments which do not allow them to be recycled again. The fabric has no access to a third life, the recycled fabrics are then no more recyclables.  

The upcycling as seen the emergence of new start-up using this principle in their business model. 
For exemple, we can mention Hopaal, founded in Biarritz, and advocating upcycling and transparency as key values, and applying them on the complete value chain. We can also mention Soubacq, using the fabric wastes from Haute Couture Houses to produce imtemporal jackets. 



Changer l'industrie du textile grâce à l'upcycling

Changer l'industrie du textile avec des matériaux 100% recyclés, c'est un tournant à prendre dès maintenant. Les fournisseurs se mul...
17.8.20



Dans un contexte où le storytelling de la plupart des marques tendent à se lisser, où tout les acteurs empruntent la même direction, s'inspirant des mêmes sources que sont Pinterest et instagram, nous ne créons plus rien de différent et de grand. 

Il faut donc se remémorer que toute oeuvre, tout courant artistique, toute grande idée ne naît pas sans réflexion. Je souhaitais donc aujourd'hui prendre Olafur Eliasson comme exemple de méthodologie pour aborder le creative design


Pour ceux qui ne le connaisse pas, Olafur Eliasson est un artiste plasticien Danois mondialement reconnu, il a aujourd'hui un studio laboratoire à Berlin où il expérimente les matières, les formes, et les relations entre nature et technologie. Il est réputé pour ses oeuvres immersives et expérientielles.  Il ne se contente pas de faire du design pour du design mais pour susciter la réflexion ou encore l'émotion, produire un impact sur la société. Pour cela il mène une réflexion de fond sur chacun de ses projets

"Un artiste est impliqué dans la vie, dans la réalité du monde, dans l'idée du progrès, mon studio est construit sur cet engagement" Olafur Eliasson. 

A chacune de ses oeuvre, ou de ses commande, il commence par décortiquer, revenir à l'essentiel, c'est à dire au pourquoi ainsi qu'au conséquence de son art; une reflexion que notre société d'aujourd'hui n'a plus toujours le temps de mener lorsqu'il s'agit de créer pour une marque.


Voici donc un cas concret qui je l'espère sera source d'inspiration afin d'inciter chacun à revenir au pourquoi - la réflexion créative autour d'une commande, celle de l'oeuvre qui siège sur le campus de l'university du Texas, une oeuvre qui invite à la réflexion et à rendre toute chose impossible, possible.

 
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OUTPASSING DESIGN - CASE STUDY WITH Olafur Eliasson

In a context where almost all brand storytelling is becoming poorer and homogeneous, where every actor are following the same direction, inspiring themselves from the same sources (eg: Instagram, Pinterest...), we create less great and impactful artworks. 

We need to keep in mind that every big artwork, every artistic movement, every big idea start from a deep reflexion. Today, I wanted to take Olafur Eliasson as an exemple of methodology to address creative design properly. 

For those you don't know yet Olafur Eliasson, this is a Danish plastician artist, internationally renowned. He has his own studio in Berlin where he experiments materials, shapes, and relation between nature and technology. He is renowned for his immersive and experiential artworks. He doesn't just make design for design, he want to provoke reflection, emotion, product an impact on the society. For that, he's running some in-depth thinking on every project he's leading.  


"An artist is implicated in life, in the reality of the world, in the idea of progress, my studio is built on that engagement" Olafur Eliasson. 

For each artwork, he starts by dissecting, come back to the essence, that's mean come back to the Why, and the consequences of his art on the public. A reflection of thought that our current society does not have the time to process anymore when it comes to brand creativity. 

I invite you to watch the video above, this is a concrete case study that I hope will inspire you and incite you come back to the Why - the eg here is the reflexion around an ordered artworks, the one that thrones in the campus of Texas university, an artwork that invites you to the reflexion and to let every impossible idea, become possible. 


Au delà du design - Etude de cas sur Olafur Eliasson

Dans un contexte où le storytelling de la plupart des marques tendent à se lisser, où tout les acteurs empruntent la même direction, s'i...

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